Bio-electrique
Voici un certains temps que des chercheurs tentent de produire de l’électricité à partir d’organismes vivants. Ici des algues dont la structure permet la production d’énergie seraient à la base d’un système de batteries rechargeable. Leur faible capacité ne permet pas d’alimenter un GSM et encore moins un ordinateur portable mais on pourrais bien voir cette technologie appliquée à des outils peu gourmand. L’intéret d’une telle innovation est son faible coût de production, sa rapidité de chargement et son poids très réduit.
“Une équipe de recherche de la Uppsala University, en Suède, pourrait avoir fait une découverte qui révolutionnerait le monde des batteries. Ces nouvelles batteries “écologiques” légères seraient faciles à produire. L’idée principale de cette batterie, c’est d’exploiter la structure unique de la cellulose de l’algue Cladophora. Les chercheurs ont déposé sur cette structure une couche extrêmement mince (seulement 50 nanomètres) de polymère conducteur, et le résultat est une batterie extrêmement légère et elle peut être chargée à son maximum en 11.3 secondes, à 320 mA. On se calme: ne vous attendez pas à ce que ces batteries alimentent un iPhone ou votre future voiture électrique, car le principal inconvénient de ces batteries cellulose-polymère, c’est leur capacité de stockage peu élevée par rapport à la technologie actuelle: environ 25Wh/kg contre 100-160Wh/kg pour le lithium-ion.”